Ce site Web a des limites de navigation. Il est recommandé d'utiliser un navigateur comme Edge, Chrome, Safari ou Firefox.

Livraison offerte en France métropolitaine

Paiement en 3x sans frais

-20% dès 50€ d'achat avec le code GREEN20

-30% dès 120€ d'achat avec le code GREEN30

Tout savoir sur la micro-nutrition comme thérapie naturelle holistique : Yodi a rencontré Valérie Espinasse.

Tout savoir sur la micro-nutrition comme thérapie naturelle holistique : Yodi a rencontré Valérie Espinasse.

Depuis quelques années, la micronutrition a le vent en poupe. Énième catégorie de régime alimentaire pour perdre du poids, simple effet de mode ou véritable thérapie sur-mesure ?


Yodi a eu la chance de recevoir dans un de ses récents ateliers d’expert - au cœur de sa boutique au 27 avenue Victor Hugo - Valérie Espinasse, Docteur en pharmacie et micro nutritionniste, spécialiste des intolérances alimentaires et du microbiote intestinal.
Retrouvez l’intégralité de l’échange entre Valérie Espinasse et Hélène Azancot, fondatrice de Yodi, à la fin de cet article.

Qu’est-ce que la micronutrition ?

Bien que tendance, la micronutrition et son approche ne sont finalement pas si connues que ça.
Pour lui donner une définition simple, la micro nutrition consiste à utiliser tous les micronutriments - soit les oligo-éléments, les vitamines, les acides gras, les anti-oxydants ainsi que la phytothérapie - de manière naturelle, intelligente et dans un but thérapeutique global.
Une thérapie certes holistique et naturelle, mais également personnalisée, sur-mesure, en fonction de l’état de santé du patient et de ses spécificités propres (métabolisme, intolérances alimentaires, terrain génétique, style de vie, carences, etc).

La micronutrition ne consiste donc pas en un régime strict en vue de perdre du poids mais bien en un programme adapté et personnel préventif ou thérapeutique, permettant d’accéder à une bonne santé et au bien-être sur le long terme, grâce à un dosage supra-thérapeutique de certains micronutriments pertinents.

« Que ton alimentation soit ta première médecine » disait Hippocrate.

Micro-nutrition, microbiote intestinal et beauté

Le microbiote intestinal, rappelons-le, est l’ensemble des bonnes bactéries, des levures et micro-organismes présents dans notre tube digestif, permettant d’être en bonne santé, avec un bon système immunitaire.
Il arrive que ce microbiote soit déréglé. Dès lors, certains symptômes peuvent apparaître et nous mettre la puce à l’oreille : inflammations, allergies chroniques, douleurs, problèmes de peau récurrents, baisse de l’immunité, ballonnements, forte fatigue, chute de cheveux, etc. On parle alors de déficit microbiologique.

Lorsqu’il existe ce type de déséquilibre microbiologique, l’aspect physique extérieur comme la peau devient le reflet de notre intérieur : le haut de l’iceberg qui communique déjà beaucoup d’informations !
Pour aller plus loin, il est nécessaire de faire des tests biologiques permettant d’observer en profondeur la qualité du microbiote et ses déficits : c’est ce que sont souvent amenés à faire les micro nutritionnistes, afin de proposer les recommandations alimentaires les plus adaptées par la suite.

Dès lors, on aura beau utiliser tous les produits cosmétiques les plus sains possibles, si notre microbiote intestinal est déréglé, il y a fort à parier que notre microbiote cutané le sera aussi, et donc la qualité de peau/cheveux ne sera pas celle escomptée. Une fois de plus, santé et beauté fonctionnent vraiment main dans la main.

Alors, que faire pour retrouver une bonne santé, une belle peau et de beaux cheveux ? Il est essentiel de rééquilibrer son microbiote, en réalisant par exemple des cures de pré et probiotiques - comme les utilise Yodi dans ses produits - voire même des postbiotiques. Mais patience ! Comme avec la micronutrition, les résultats ne seront pas immédiats. En face, le style de vie, l’alimentation générale et le terrain génétique, entre autres, joueront également un rôle déterminant.

La peau, véritable buvard

Étant le reflet de l’intérieur, la peau « transpire » ce qu’elle ingère.
En cosmétique conventionnelle, il faut se méfier des perturbateurs endocriniens, qui sont malheureusement assez courants. Ces derniers sont dangereux, notamment pour le système hormonal, déjà naturellement complexe.

C’est pour cela que Yodi s’est donné la mission de créer des produits de soin sans eau ni aucun perturbateur endocrinien ! Des produits 100% naturels et végans, qui respectent le pH et la sensibilité de la peau et des cheveux. Des produits notamment enrichis en prébiotique, pour protéger et fortifier durablement la barrière cutanée de la peau et du cuir chevelu, pour un résultat éclatant.

Retrouvez ici tous les produits Yodi


Retrouvez ci-dessous l’interview complète de Valérie Espinasse x Yodi :

Hélène Azancot : Depuis la création de Yodi, j’aime beaucoup tisser des liens avec des experts de bien-être qui partagent les mêmes valeurs de transparence, de naturalité et de durabilité. Afin de faire partager ces échanges au plus grand nombre, nous organisons souvent des master classes dans notre boutique Yodi, au 27 avenue Victor Hugo, dans le 16ᵉ, pour mettre en lumière ces personnes inspirantes et aussi nous inspirer sur la beauté holistique. Ces experts viennent d'horizons très différents : naturopathe, designer, décorateur d'intérieur... Mais ils ont toutes et tous en commun le fait de vouloir faire évoluer les choses vers un avenir plus sain. Nous avons ainsi eu le grand plaisir de rencontrer Valérie Espinasse.


Valérie Espinasse : Je suis ravie d'être ici, au sein de cette magnifique boutique Yodi. Je suis docteur en pharmacie et nutritionniste. J'ai démarré autour de la médecine prédictive et génétique ainsi que de la médecine anti-âge, puis je me suis spécialisée sur les intolérances alimentaires et le microbiote intestinal.


Hélène Azancot : Mais qu'est-ce que c'est que la micro-nutrition ?


Valérie Espinasse : C'est une excellente question, parce que c'est vrai que c'est peu connu. C'est le fait utiliser tous les micronutriments de manière naturelle, c'est à dire à travers l’alimentation ou la supplémentation, mais les utiliser à des doses qui soient thérapeutiques. Par exemple, saviez – vous que l’on peut aider à soigner la grippe avec douze grammes de vitamine C ? En micro-nutrition, on va utiliser tous les micronutriments, les acides gras, les oligo-éléments qui ont des vertus thérapeutiques quand on les utilise à des doses supra-thérapeutiques et qui sont en tout cas indiqués en fonction des pathologies qu'on peut avoir, ou du moins en prévention.


Hélène Azancot : D'accord. Donc, la micro-nutrition, ce n'est pas uniquement pour des pertes ou des gains de poids, c'est aussi pour d'autres sujets plus vastes. Juste avant, tu parlais du lien entre la micro-nutrition et le microbiote intestinal. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?


Valérie Espinasse : Exactement. C'est vrai qu’en micro-nutrition, on parle beaucoup de l'alimentation : c'est important. C'est le socle, mais ce n’est pas uniquement autour de la perte de poids, c'est surtout pour être en bonne santé. C’est important de faire le lien entre le microbiote intestinal et les micronutriments, c'est à dire ce que je vais retirer des aliments lors de la digestion et ce qui va m'aider à être en bonne santé. Pour l’énergie, on a besoin de lipides, de protides, de glucides ; c'est important.
Et puis on a tous ces autres micronutriments qui vont être indispensables pour une bonne immunité. Pour avoir également par extension une bonne qualité de peau, de cheveux, de l’énergie. Pour cela, un microbiote intestinal - c'est à dire les bonnes bactéries qui doivent être présentes, les levures et l'ensemble des micro-organismes – en bonne santé, c’est essentiel.
Déjà, il y a certaines qualités de vitamines qui ne sont pas sécrétées par notre microbiote intestinal. En revanche, il sécrète certains acides gras. Nous les lui apportons par l'alimentation directe, mais de manière insuffisante par rapport à l'intérêt qu'a ce microbiote de sécréter ces acides gras. Les acides gras sont en effet extrêmement importants pour notre cerveau, pour nos hormones.


Hélène Azancot : Quels sont les symptômes d'un microbiote intestinal qui est déréglé ?


Valérie Espinasse : Ce n’est pas simple parce que les signes digestifs ne sont pas toujours présents, c'est à dire qu'on peut avoir un microbiote intestinal déséquilibré et n'avoir aucun symptôme digestif. Cependant, on aura certains signes qui peuvent être par exemple des inflammations, des douleurs, des problèmes de peau récurrents, des allergies chroniques, une immunité qui va être basse. Ça, c'est très fréquent, ou une fatigue chronique, voire une chute de cheveux importante. Ça peut être le premier signe extérieur d'un déficit microbiologique.


Hélène Azancot : Ce n'est donc pas uniquement la digestion qui est difficile ou bien l’apparition de ballonnements. Ça peut être des problèmes de peau aussi. Un dérèglement de peau peut être lié à un microbiote qui, lui aussi, est déréglé.
Valérie : C’est très fréquent. D'ailleurs, on parle des problématiques de peau et on est chez Yodi aujourd'hui, évidemment pour en parler !
Je me suis intéressé aux intolérances alimentaires. Je me suis intéressé au microbiote intestinal au départ, et j'avais vocation de m'occuper que des problématiques digestives. Et puis en fait, en rectifiant l’équilibre du microbiote de patients qui étaient venus me voir, certes pour des problèmes digestifs, mais avec en parallèle des problèmes de peau type rosacée ou allergies chroniques cutanées, on me donnait des retours du type : « Je ne sais pas ce que vous m'avez donné, mais ça va beaucoup mieux. » Je répondais « Je ne vous ai rien donné, mais tout a changé à l'intérieur ».


Hélène Azancot : C’est vraiment génial. Ça veut dire qu'en fait, tu peux avoir des problématiques physiques qui sont liées justement au fait que ton système digestif ne va pas bien du tout.


Valérie Espinasse : En tout cas que l'intérieur est perturbé. On va dire que notre peau est le reflet de notre intérieur. Les cheveux aussi, c'est le haut de l'iceberg qui communique déjà une première information. Cela étant, on peut aller plus loin. Est ce qu'il y a des problèmes digestifs ? Est ce qu'il y a des allergies chroniques ? Est ce qu'il y a une pathologie chronique ? Pour cela, aujourd'hui, on a des tests biologiques qui nous permettent de voir la qualité du microbiote. En tant que professionnel, ça me permet d'intervenir précisément.

Hélène Azancot : Quel type de tests fais-tu par exemple ?


Valérie Espinasse : Aujourd'hui, pour voir la qualité du microbiote, on est majoritairement sur des tests urinaires. Parce que notre microbiote intestinal relargue les métabolites, c'est à dire les déchets qu'on va justement retrouver dans les urines et en fonction de la quantité des déchets, on sait quelle est la charge des probiotiques de l'intestin à ce jour. C'est à mon sens ce qui nous donne la meilleure cartographie du microbiote. Peut-être que dans cinq ans une nouvelle méthode encore plus précise existera ?


Hélène Azancot : Oui, c'est très intéressant parce que ça montre la complémentarité entre la beauté et justement la micro nutrition dont on a longuement parlé. Parce que finalement, ça ne sert à rien de se mettre des produits qui sont sains alors qu’à l’intérieur il y a un dérèglement. Le résultat sur la peau ne sera jamais celui escompté. Donc beauté et santé, une fois de plus, marchent vraiment main dans la main.


Valérie Espinasse : Oui, il faut dire que c'est une synergie comme dans beaucoup d’autres situations. Et, je ne suis pas la seule à dire : il suffit d'aller sur le site de l'Inserm et commencer à justement chercher problématique cutanée et microbiote intestinal. Il y a des études qui commencent à sortir et on sait justement du fait de ces études que quand le microbiote intestinal est perturbé, le microbiote cutané est perturbé également. On n'a pas aujourd'hui trouvé les liens exacts de corrélation. Mais c'est pourtant ce que je constate dans ma pratique. Quand j’analyse et traite un microbiote intestinal de façon adéquate, les problématiques cutanées disparaissent pour grande partie. Alors quelquefois, comme pour le psoriasis, il y a un facteur émotionnel qu’il faut prendre en compte. Ça, c'est un autre paramètre et une autre dimension de notre approche globale.


Hélène Azancot : C'est une piste très intéressante. C'est à dire qu'il faut associer à des produits sains justement tout un tas de règles d'hygiène de vie et bien prendre les bons nutriments. Alors, revenons sur la micro-nutrition. Quels sont les principes de la micro-nutrition ?

Valérie Espinasse : Comme je le disais, les principes de la micro nutrition gravitent autour de la santé, de la prévention santé, voire du traitement de pathologies. La micronutrition consiste à évaluer où sont les déficits, soit liés à l'alimentation, soit liés à des déficits d'absorption. Donc on a parlé du microbiote intestinal déréglé et qui va potentiellement avoir pour conséquence ces troubles. Je vais par exemple avoir une fatigue chronique, du mal à démarrer le matin. Peut-être que malgré l'idée que je m’en fais, je mange de manière non adaptée, sans me procurer les bons aliments au bon moment pour que mes neuromédiateurs du matin fonctionnent bien. Parce que nous sommes tous chimie. Les neuromédiateurs, c'est de la chimie. Nos hormones, c'est de la chimie. L'insuline, c'est de la chimie. Les neuromédiateurs ont besoin d'avoir les bons apports, et au bon moment. Donc la micro-nutrition, ça veut dire rééquilibrer l’alimentation. Et en plus, on peut éventuellement supplémenter temporairement, le temps que la personne regagne en énergie. Une personne qui va tomber toujours malade n’a pas une bonne immunité : c’est le microbiote intestinal. Donc, on regarde, on fait le bilan du microbiote, on va requalifier avec des probiotiques ou de la glutamine, de la chlorophylle ou des prébiotiques. Maintenant, on est même au stade des posts biotiques !


Hélène Azancot : Exactement, comme pour la peau en fait !


Valérie Espinasse : Voilà, et on va venir rééquilibrer ce microbiote. Mais, tout ça n'est pas immédiat. C'est toujours le petit bémol souvent de la micro-nutrition. Il faut un ou deux mois pour que l'énergie redevienne optimale. Donc la micro-nutrition est efficace avec le temps, comme beaucoup de choses. Je vais rééquilibrer l'alimentation pour que les apports soit meilleurs. Je peux m'aider avec des suppléments, ce qu'on appelle aujourd'hui des compléments alimentaires. Mais c'est aussi la phytothérapie, les probiotiques, dans un contexte de santé que je vais adapter à la personne qui est en face de moi. La micro-nutrition, en tout cas, c'est comme ça que moi je l'appréhende. Ça se veut être de la personnalisation. Deux personnes peuvent avoir la même alimentation, mais étant donné leur terrain génétique, ils n'auront pas les mêmes absorptions, ils n'auront pas les mêmes déficits. Donc ça veut dire qu'une consultation, c'est des questions sur la vie de la personne en particulier. Sa façon de s'alimenter mais aussi son style de vie, qui a toute son importance. Puis des analyses plus poussées : analyse de sang ou d'urine. Je m'attache beaucoup aussi à la génétique des patients, c'est à dire quelles ont été les maladies ou les environnements exacts dans lesquels ils ont vécu. Ça peut être aussi des pathologies du passé, des traitements passés qui ont déséquilibré un terrain et qu'il faut requalifier à terme.


Hélène Azancot : D'accord. Existe-il une tendance que tu vois évoluer parmi ta patientèle, un sujet pour lequel les gens viennent de plus en plus qu'il n'y avait pas il y a dix ou quinze ans ?


Valérie Espinasse : En période post-covid, le gros sujet d’aujourd’hui c'est l'immunité. « Je ne veux pas tomber malade, avoir le covid », etc. Cette problématique est toujours d’actualité et j'ai eu vraiment depuis deux ans des patients qui viennent me voir à ce sujet. Alors, habituellement je pose toujours la question au préalable de la consultation : « Quel est l'objet de votre visite ? ». Et étonnamment, maintenant, j'ai des gens qui vont me dire qu’ils sont en bonne santé mais veulent justement conserver cette dernière ; préserver leur immunité. Parce que quelque part, la prévention, c'est aussi de la médecine, comme on l’a dit plus tôt. Il y a aussi l’importance, à mon sens, de connaître notre terrain génétique. De quelle famille je viens ? Problèmes digestifs, arthrose ou autre pathologie et qu’est-ce que je peux mettre en place pour prévenir ces pathologies qui me « guettent » ?


Hélène Azancot : Alors là, on ne parle pas des rides et de tout ça ! Tu parles vraiment de la santé au fur et à mesure qu'on prend de l’âge ?


Valérie Espinasse : Oui, mais tout à l'heure, on a dit que nos cheveux, notre peau, c'était le haut de l'iceberg et je peux t'assurer que quelqu'un qui va mieux à l'intérieur, il n'a pas la même qualité de peau.


Hélène Azancot : Absolument tu as complètement raison. Tout à l'heure, on parlait des perturbateurs endocriniens. Nous, chez Yodi, on a vraiment essayé de les enlever complètement, ce qui est assez rare parce qu'on fait des produits sans eau et donc sans conservateur. Il n'y en a pas beaucoup sur le marché. On a enlevé l'eau pour justement éviter de mettre des perturbateurs endocriniens, et notamment des conservateurs qui sont à peu près partout. Parce qu'il faut savoir qu'en fait on se met des produits, beaucoup, sur la peau et les cheveux toute notre vie. Donc, une accumulation de perturbateurs endocriniens sans le savoir. Et en fait, on n'a pas tellement d'autres solutions à part justement maintenant d'utiliser des produits sains. Finalement, ces derniers sont libérés des perturbateurs endocriniens et restent cependant vraiment très efficaces. Mais tu me disais tout à l'heure qu’il y avait un vrai lien entre perturbateurs endocriniens et ménopause. Je ne savais pas du tout.


Valérie Espinasse : Alors, tu as tout à fait raison : il faut faire très attention à ce que l’on utilise sur sa peau. On fait de plus en plus attention à ce qu’on mange mais on ne pense pas du tout à ce qu'on se met sur la peau. Je rebondis sur les perturbateurs, mais c'est pour montrer que ça va loin. J'ai eu un jour un patient qui avait des enzymes hépatiques. Beaucoup trop. Mais en fait, cela ne s’expliquait pas par une consommation d’alcool excessive : il ne buvait pas du tout. Mais c’était en pleine pandémie Covid, et on devait souvent se rincer les mains avec le gel hydroalcoolique. Très souvent, et il était terrorisé et tout au long de la journée, il se mettait du gel hydro alcoolique - uniquement sur ses mains bien évidemment, pas sur le corps entier - . Pour résumer rapidement, ce gel hydro alcoolique il ne l'utilisait pas toutes les heures mais quasiment tous les quarts d'heure. Et c’est finalement cet alcool qui pénétrait régulièrement dans son sang qui avait eu une incidence sur ces enzymes hépatiques ! C'est assez rare, mais c'est pour faire comprendre que tout ce travail sur la peau, tous les produits qu’on lui applique, ça ne reste pas en surface. Comme tu le sais mieux que tout le monde, on a un épiderme, un derme et des vaisseaux, des terminaisons nerveuses et des vaisseaux en partie qui absorbent. Donc c'est pareil pour les perturbateurs endocriniens. Parce qu'effectivement, l'étape cosmétique est bien l'apport des perturbateurs endocriniens. Et ces perturbateurs endocriniens, c'est un mot, mais il faut le comprendre. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça perturbe notre système endocrinien. Notre système endocrinien, c'est quoi ? Ce sont nos sécrétions hormonales. Alors nous, les femmes, on a un moment de vie particulier à la ménopause c’est certain, mais on en a beaucoup d'autres. La grossesse, la puberté, etc. Dès lors, les perturbateurs endocriniens vont devenir un leurre, c'est à dire qu’ils vont se mettre à la place des récepteurs qui sont destinés aux hormones et les mettre en hyper stimulation. Mais autant quand on a une baisse hormonale, on peut avoir des bouffées de chaleur. Quand on a une hyper stimulation de nos récepteurs ostrogénique, on peut avoir les mêmes symptômes. Donc, au moment de la ménopause, si on peut se défaire au maximum de ces perturbateurs endocriniens, on aura moins de perturbation hormonale. On n'aura que notre propre perturbation qui n’est déjà pas toujours facile à gérer, mais en tout cas sans ces perturbateurs endocriniens.


Hélène Azancot : C'est absolument passionnant. Merci beaucoup !


Valérie Espinasse : Avec plaisir ! Pour information, je suis au 22 rue Washington à Paris dans le huitième et j'ai un site où l’on peut trouver mes coordonnées.


Hélène Azancot : On est ravis de t'avoir eu avec nous Valérie parce que vraiment, il y a un très grand lien entre beauté saine et alimentation saine. C'est vraiment ce qui fait qu'on sera en meilleure santé pour plus longtemps.

Retrouvez le site internet de Valérie Espinasse ici si vous désirez en savoir plus: https://www.valerie-espinasse.fr/
 

Pour en savoir plus :
https://lejournal.cnrs.fr/articles/microbiote-des-bacteries-qui-nous-veulent-du-bien

 

 

← Ancien article Nouvel article →

1 minute pour identifier vos besoins spécifiques pour une peau et des cheveux sains.

ƒ